samedi, 31 janvier 2009
Perl
Perl est le logiciel que nous utiliserons dans mon cours d'applications en linguistique informatique. Question de prendre de l'avance sur la matière, j'ai fait une très sérieuse recherche sur internet à propos de ce programme...
Ah... et puis une autre, pour ceux qui ont Vista (avec lequel ne sont pas compatibles les logiciels du cours) et qui hésiteraient encore à revenir à XP : http://xkcd.com/528/
20:17 Publié dans Réflexion linguistique du jour | Lien permanent | Commentaires (2)
mardi, 27 janvier 2009
Petit exercice intéressant...
Voici les résultats de mon travail d'applications en linguistique informatique sur l'efficacité des correcteurs de Microsoft Word 2003 et 2007, et de Word Perfect 12.
Pour ce faire, nous avons pris un texte de la presse et l’avons « pourri », c’est-à-dire que nous y avons introduit des erreurs à l’aide d’un logiciel conçu à cet effet (Orthobug, dans Ma boîte à outils). Ensuite, nous avons soumis cette version du texte aux différents correcteurs sélectionnés. À partir des résultats obtenus, nous avons été en mesure de calculer le taux de bruit (détections abusives d'erreurs par rapport au nombre total de détections), de silence (erreurs non détectées par rapport au nombre total d'erreurs), de rappel et de précision (l'inverse du bruit et du silence) des correcteurs.
| Correcteur Microsoft Word 2007 | Correcteur Microsoft Word 2003 | Correcteur Word Perfect 12 |
Erreurs pertinentes détectées | 93 | 93 | 93 |
Erreurs pertinentes non-détectées | 34 | 34 | 34 |
Erreurs détectées à tort | 1 | 1 | 4 |
Taux de bruit | 1 % | 1 % | 4 % |
Taux de silence | 27 % | 27 % | 27 % |
Taux de rappel | 73 % | 73 % | 73 % |
Taux de précision | 99 % | 99 % | 96 % |
En prime!
En exclusivité sur mon blog! Voici les résultats du même test effectué sur OpenOffice.org 3.0.
Erreurs pertinentes détectées | 94 |
Erreurs pertinentes non-détectées | 33 |
Erreurs détectées à tort | 5 |
Taux de bruit | 5 % |
Taux de silence | 26 % |
Taux de rappel | 74 % |
Taux de précision | 95 % |
13:22 Publié dans Travaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Études linguistiques sur des rats
Les rats seraient capables de distinguer des langues...

C'est du moins ce que rapporte Radio-Canada dans cette nouvelle :
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Santeeducation/nouve...
Plus de détails sont disponibles (en anglais) sur le site de l'American Psychological Association :
12:52 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (1)
lundi, 26 janvier 2009
Les Bleuets aquatiques
Une collègue me racontait récemment s'être fait regarder comme une extraterrestre quand, à l'extérieur de la région, elle avait dit à un baigneur : "Mets ta flotte parce que t'as pas tes fonds ici". Je n'ai moi-même pas compris le sens de cette phrase jusqu'à ce qu'elle m'explique que ne pas avoir ses fonds signifie "être en eau trop profonde pour avoir pied."

17:35 Publié dans Ils sont drôles ces Bleuets | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 23 janvier 2009
Mes coups de coeur Abitibiens
Élaguant dans mes vieilles notes, je suis tombée sur une qui contenait cette série d'expressions Abitibiennes et Témiscamiennes. Je n'ai pas pu résister à l'envi de vous la ressortir des boules à mites...
Bottes de pine (ou pime) : bottes de pluie. Vient de l’anglais pimp (proxénète). Bottes portées par les pimp. Je suppose que c’est parce qu’il n’y avait pas de trottoirs de bois là où se trouvait les bordels, et dans les début de la ville, les rues étant en terre battue, ça devait être boueux, et les bottes de pluie, nécessaires. Je sais qu'ailleurs au Québec, on dit aussi des bottes à douille ou botte à tuyau.
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Se faire lutter : se faire frapper (par une automobile par exemple). S’utilise aussi en verbe transitif comme dans « Il a lutté un orignal hier sur la 117. Son char est bon pour la scrap ».
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Coulants : en parlant de chemins, de routes : glissants. « Quand il y a du verglas, les chemins sont coulants. »
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Fro : Contraction du mot anglais foreigner (étranger). En 1931, Rouyn-Noranda était la seconde ville au Québec la plus cosmopolite après Montréal avec 27% de la population d’origine immigrante. Les immigrants (de Pologne, d’Italie, d’Ukraine, d’Allemagne, de Russie, etc.) venaient travailler dans les mines et fuyaient les guerres de leur pays. Ils se faisaient appeler des fros. Noter que les nouveaux immigrants ne se font pas appeler comme ça.
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R’souder : De sourdre (je pense, mais je ne suis pas certaine), mais ne s’emploie pas dans le contexte d’une source d’eau qui sort de terre. On l’utilise plutôt pour dire que quelqu’un arrive, qu'il vient. « Tient! Le voilà qui r’soud » (le d ne se prononce pas), ou "Vous avez juste à r'soude che nous après le spectacle".
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En bisque en coin : En diagonal, en biseau. Hapax. Rare. Dépend des familles. Plusieurs variétés dont biste en flûte.
20:30 Publié dans Un mot bien de chez nous | Lien permanent | Commentaires (3)